Femme
❧
exemple
En Chine, notre chef de communiste - vous vous souvenez de Mao Zedong l'ancien chef de communiste - il a dit la femme pour soutien moitié du ciel, moitié comme l'homme, moitié comme femme, pour soutien le ciel. Là, c'est l'idéologie qui fait l'égalité de l'homme et de la femme.
❧
exemple
L'a dit madame comme une fleur fragile. C'est parler des femmes comme des fleurs, madame comme une fleur fragile, fleur.
❧
exemple
J'aime bien la définition en un mot de la femme par défi. Je trouve ça assez intéressant, assez beau.
❧
exemple
Oui oui, j'étais très très très contente, parce que c'est la journée pour nous les femmes, les filles, les mamas.
❧
explication
Y'a un mur où la question, c'est la femme en un mot. Donc y'a plein de post-it de couleur où les gens ont mis un seul mot, et le mot que je préfère, c'est oufti. C'est une interjection plutôt wallonne qui veut dire houla, non de Dieu!
❧
explication
Le pied, le pied. La femme en un mot, la réponse, c'est le pied.
❧
explication
Une femme, ça représente beaucoup vde aleur, même chez moi au Congo, on appelle toutes les femmes mama. Mama, c'est une mama, mama Marie, mama de Jésus, tout le monde on l'appelle mama. Nous les femmes nous sommes des mamas. Nous sommes de très grande valeur, parce que quand il n'y a pas de femmes, il n'y a pas d'enfants. C'est nous qui faisons les enfants !
❧
explication
Aujourd'hui, c'est la journée mondiale de la femme. Ça montre en fait la valeur de la femme et on aimerait bien montrer ça. La femme ne doit pas être enfermée chez elle, la femme elle peut se mettre en avant, partout! elle a la même valeur que l'homme parce qu'on peut travailler, on fait tout pour sa maison, comme l'homme. Donc la femme a de la valeur, il faut montrer ça.
❧
autre
"Elle le sait, sa mère, sa grand-mère l’ont su avant elle. Elles ne lui ont rien dit, elles ne l’ont pas prévenue, même juste avant qu’elles ne commencent. Ce matin, elle était comme avant. Là, elle en est là, avec tout ce qui lui vient dans la tête, elle en aurait pour deux vies à récurer son mal. Elle n’ose descendre la main en dessous du ventre. Parce que les linges l’enrobent tels un linceul mortuaire, aussi, parce que les draps ont été remontés jusqu’à son menton. Parce que sa mère, sa grand-mère chantent, accompagnées d’autres femmes, tantes ou voisines. Elle n’ose battre des paupières. Leur langue scande la fierté dans une ferveur ancestrale. Ses mains ont tremblé, saisi les vêtements, piétiné le lit, sué dans leurs lignes, griffé l’air chaud. Elles sont à présent collées le long du corps. Au bout de ses bras, gardiens d’ébène flétris et flasques, rien ne bouge.
Les posters sur les murs, les livres lus, relus, l’agenda avec la petite serrure et la petite clé, les jouets du petit frère qui traînent, tout ce familier devenu étranger en quelques heures. Elle entend les gens s’affairer dans la cuisine. Le repas entre amis et familles sera festif car l’événement est grand. Les femmes visitent, offrent un pan de tissu, un collier de cauris, des bijoux en or. Sa mère, sa grand-mère remercient, saluent, chantent, bougent, remuent, tournent, reviennent. Sa mère la regarde peu. Sa grand-mère lui sourit d’une bouche aussi large qu’un arbre. Elle pourrait sourire si elle savait pourquoi. Elle sait que l’ouverture entre ses jambes est à présent fermée, condamnée à n’être qu’un passage de fille à mère. Les femmes qu’elle aime, les femmes d’avant elle, elles ont l’air heureux. Elle ne sait pas encore que son plaisir sera dès à présent une quête jamais apaisée. Du haut de son palais suinte un goût ferrugineux, comme celui du sang qui descend. Elle entrouvre sa bouche."
Milady Renoir – Janvier 2012 - Mise en ondes par Daniel Martin-Borret